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Le marché du miel en 2024 : échanges, prix et évolutions sur la dernière décennie
En 2024, le marché du miel fait l’objet d’une analyse approfondie qui croise les dynamiques françaises, européennes et mondiales.
Importations, évolution des prix et impact des accords de libre-échange sont au cœur de cette étude réalisée par Jacques Combes, ingénieur agroéconomiste et consultant indépendant, à la demande d’InterApi, l’interprofession des produits de la ruche.
Une étude basée sur des données officielles
L’analyse repose sur 3 sources principales concernant le «miel naturel» :
• Les douanes françaises, qui permettent d’identifier l’origine réelle des miels importés, qu’il s’agisse de flux directs depuis des pays tiers ou de simples transits via d’autres États membres de l’UE.
• Eurostat, pour mesurer les échanges intra et extra-européens.
• L’Office for National Statistics, afin d’intégrer le Royaume-Uni dans le périmètre étudié.
Les prix sont établis à partir du rapport valeur/volume (€/kg), calculés sur la base des données douanières, puis ajustés avec les droits de douane pour refléter le prix réel sur le marché français.
Une double lecture : état des lieux et tendances
L’étude ne se limite pas à une photographie du marché en 2024. Elle propose également :
• Une comparaison avec 2023, afin de mettre en évidence les évolutions récentes.
• Un recul sur 5 à 10 ans, pour comprendre les grandes tendances structurelles du secteur.
InterApi, l’interprofession des produits de la ruche, a confié à Jacques Combes, ingénieur agroéconomiste et consultant indépendant, la réalisation de l’analyse du marché du miel en France et à l’international pour l’année 2024.
Les 3 enseignements clés de 2024
Cette analyse a donné lieu à 3 articles complémentaires, chacun mettant en lumière un aspect clé.
Ils offrent une vision à la fois nationale, européenne et mondiale d’un marché en pleine recomposition, marqué par une forte dépendance aux importations et par des enjeux commerciaux majeurs pour l’avenir de la filière apicole.
• Article 1 : En France, les importations repartent à la hausse et l’Ukraine s’impose comme premier fournisseur de miel.
• Article 2 : Au sein de l’Union européenne, après une pause en 2023, les importations augmentent de nouveau en 2024.
• Article 3 : Les accords de libre-échange en cours de négociation pourraient entraîner un démantèlement significatif de la protection du marché européen du miel.
