Pour renouveler des cadres trop usés ou pour produire de nouveaux essaims, les apiculteurs utilisent de la cire d’abeille sous forme de feuilles gaufrées. Ces feuilles sont fabriquées par des ciriers à partir de la cire fournie par les apiculteurs ou achetée auprès de grossistes ou de négociants.

Or, des études ont montré depuis longtemps que ces cires peuvent être contaminées par des résidus de pesticides ou de médicaments vétérinaires. Pourtant, aucun état des lieux national complet n’existe à ce jour. En plus des contaminants, la cire peut aussi contenir d’autres substances étrangères altérant sa qualité.

Cette situation préoccupe à la fois :
– les ciriers, qui doivent garantir une cire saine,
– les organismes de certification qui évaluent la toxicité d’une cire,
– et surtout les apiculteurs, car une mauvaise qualité de la cire impacte la santé des colonies, la productivité des ruches et la qualité des produits de la ruche.

Face à ces enjeux, InterApi a décidé début 2022 d’apporter un soutien financier au projet CiMEQA (Cires – Méthodes d’Évaluation de leur Qualité pour l’Apiculture), porté par l’ITSAP et le réseau des ADA, avec un financement de FranceAgriMer. L’objectif : stopper la circulation de cires toxiques et améliorer la qualité globale des cires utilisées en apiculture.

En 2024, InterApi a renouvelé son appui pour poursuivre les analyses, actualiser l’état des lieux établi en 2023 dans le cadre du projet CiMEQA, et continuer à produire des données de référence sur la contamination et la pureté des feuilles de cire.